SOUVENIRS D'IMPRO : Le moment du "déclic"

Voici venu - je pense que c'est important de le raconter - le moment que chacun attend et redoute : fouiller dans sa mémoire et essayer de se souvenir de cet instant "clé" qui l'a uni à l'Improvisation. En effet, chacun a découvert ce spectacle d'une façon différente...et peut-être n'a-t-il pas ressenti ce petit truc (celui qui nous mumure à l'oreille "tu es né(e) pour jouer/faire cela") en même temps. L'objectif est simple : savoir dissocier la rencontre du déclic, si toutefois elles ne sont pas mêlées.
En même temps, il ne faut pas voir ce sujet comme ue contrainte !!! Je le trouvais plutôt sympa, et c'est pour cela que je le propose : c'est agréable d'évoquer des instants pareils, parce que ce sont des choses qu'on n'oublie jamais et qu'il faut savoir se remémorer dans les moindres détails.

Pourquoi mon prof de théâtre qui a vu que je "m'ennuyais" un peu en cours et en représentation, m'a fait pousser la porte du Bataclan un soir de 1985/86 En effet comédien ca me plaisait bien mais moi qui suis plutôt tendance casse cou extrème de la mort qui tue! j'estimais que quand je montais sur une pièce et que j'avais

- Mon Texte
- Mon Costume
- Mes accessoires
- Mon décor
- Ma mise en scène
- Mes Lumières
- Mon Maquillage

Il ne pouvait pas m'arriver grand chose! partir sur plusieurs représentations de la même pièce, savoir que chaque soir le public va faire oooh va faire aaaah a telle ou telle réplique. savoir que le rire u l'émotion doivent monter a telle ou telle ligne de texte ne m'apportait rien pas de surprise. Alors cet homme (qui avait une salopette mais qui ne pouvait pas ètre l'homme à la salopette) m'a dit viens voir ce spectacle, je suis sur que c'est fait pour toi! et effectivement je me souviens du tout premier joueur que j'ai vu évoluer ce soir la un certain "Gérard SURUGUE". Je me souviens de l'émotion qui parcours mon corps c'est un sport mais c'est un spectacle. je me souviens d'avoir été impressioné de savoir que ces comédiens écrivent jouent et mettent en scène en direct sans filet, avec a chaque seconde le risque de se planter LIVE. putain qu'est ce que ca a l'air bon! Puis en 1988 ce fut mon tour premiers essai premiers galops et depuis la passion ne m'a plus quittée! j'aime au quotidien me souvenir que ce spectacle est une transmission permanente. que tu offre au public l'occasion de voir quelque chose qu'il ne verra jamais plus. Alors moi qui reviens des festivités des 30 ans de créations de ce spectacle par Robert GRAVEL, J'essaie de me souvenir que chaque jour j'apprend un peu plus a connaître et a comprendre les mécanismes de ce jeu merveilleux afin de pouvoir continuer à le transmettre toujours avec la même petite flamme allumée au fond de mes yeux! son apprentissage est permanent et c'est quand même plus palpitant que d'essayer d'en modifier le contenu!
En tout cas la rencontre a été le déclic de manière indisociable

Cette question me pose un gros problème
Non pas que ma mémoire diminue mais j'ai commencé à 15 ans et j'ai déjà du mal à me souvenir de chaque détail de ce que j'ai pu ressentir.

Parce que impro et théatre on rimé pour moi assez rapidement et que j'avais toujours voulu faire du théatre.
Et pour ertre honnete si j'ai toujours voulu faire ca je ne sais pas si CA veut de moi. En effet j'en suis toujours à me poser la question (qui va susciter beaucoup de "ohhh elle exagère" mais néanmoins très sincère) suis je faite pour ca?

Passé ces détails je pense que j'ai eu un declic en plusieur fois.

Mon premiers cours m'a donné des frissons et surtout m'a rempli de plaisir, un plaisir que je recherchais depuis un moment mais que je n'avais jamais trouvé. Et cet homme à la salopette en a rajouté une couche en me disant que je devais en faire. Et dès que je le voyais nous jouer un bout de quelque chose en cours c'était transcendant ! C'était beau !

Ensuite il y a eu ma première scène. C'était avec les ados, à la MDJ, on était 7 quelque chose comme ca et se faisait dessus dans les coulisses. L'adrénaline, les frissons, le public et l'amusement malgré tout en on fait un très bon souvenir.
Ensuite le type à la salopette m'a suggeré d'aller voir mes premiers match pro. Et là le France-Italie au cirque d'hiver m'a marqué. C'était hallucinant. J'étais subjugué devant le talent, la rapidité, la beauté du jeu.
Celui qui en a remis une couche c'est L'homme au bandeau: Eric Metayé.
Je venais voir un match pro et je vois arriver ce bonhomme dans la patoche, pas très grand un bandeau autour de la tete et un sourire qui lui prend tout le visage. Et là j'ai encore du mal à m'en remettre. C'est comme si il était né dans la patinoire. On aurait dit un cartoon, il allait plus vite que tout les autres, il jouait tout à la fois et une impro de 16 minutes m'a semblé duré qu'une minute !
Après ce jour je me suis dis, que meme si ce type était inégalable, j'avais envie de me dépasser un peu plus chaque jour.
Et aujourd'hui j'improvie partout où je vais. C'est devenu une drogue. Je deteste préparer mes cours, bosser mes oraux, mes controles. J'adore etre en danger. Quand je passe une semaine sans impro c'est le cata coté moral. J'ai une carence, un problème. C'est la seule chose pour laquelle je n'ai jamais baissé les bras même quand tout le reste s'écroulait.

Eh oui ça remonte... Je me souviens d'il y a 4 ans, quand tous les mercredi matin, Olivia me racontait à la récré, dans les escaliers, en cours etc tous les exercices et les impros qu'elle avait fait la veille. Et puis à la fin de l'année, elle m'a [enfin] emmenée voir mon tout premier match : citron contre majestic. J'avais pu tout voir : des tas de catégories, dont une rimée de lionel, une shakespeare d'aurélia... et résultat après les vacances je me retrouvais avec olivia au forum des associations devant le stand de l'impro.
et après ça tous les mardi soir de cette année-là, l'année dernière et celle en cours sont des moments formidables, une vraie occasion de se lâcher et de pouvoir [re enfin] concilier travail et plaisir.

Un garnd merci à Aurélia, tu es vraiment une prof fantastique, c'est génial de t'avoir pour nous motiver et nous coacher - et je dois et dire que ce que tout ce que tu as pu me dire pendant les cours me sert aussi dans la vie de tous les jours et que ça m'aide énormément.

merci
je te retourne le compliment, c'est formidable d'avoir une élève comme toi.

J'aime bien ce surnom de loup ou wolf que le fan club des Violet me donne. ça en jette plus que Lagurre (même si celui-là je commence à y tenir sacrement quand il m'est donné par mes co-équipiers).
Je disais que j'aime bien ce surnom de loup car il se trouve que c'est un animal que j'affectionne particulièrement et dont je connais un peu les aptitudes et le modes de vie.
Le loup n'est pas le prédateur le plus efficasse. Il n'est ni très grand, ni très fort, ni très rapide. Mais il bosse en équipe, c'est là sa force (le loup solitaire est un vieux mythe, ou alors c'est un vieux que sa meute à chassé car il n'avais plus d'utilité...et oui le monde animal n'est pas très humain, mais les hommes les sont-ils seulement?).
En équipe donc! C'est comme ça que le loup arrive a capturer des proies bien plus grosses que lui, en utilisant des tactiques de chasse diablements rusées pour un quadrupède. De plus, sa grande force est son endurance. Un loup est cappable de couvrir plus de 100 km par jours sans vélib et peut rester des semaines sans se caller la canine.

Il y a donc 3 ou 4 ans j'ai vu mon premier match à la MDJ et j'ai pris une grande claque. Notament une rimée de Lionel avec G Sallaberry (Et oui les rimée de Bob ont apparament suscité des vocations à la pelle). Je me souviens aussi d'une impro a la manière d'un polar avec le même Sallaberry et detective et Aurélia en secrétaire. Je l'ai déjà dis et je le redis c'est en voyant jouer les Violet et la Libap que je me suis promis de faire la même chose un jours. Alors comme un petit louvar j'ai continué à aller suivre mon cours d'impro en "projetant ma pensée de réussite" comme dirait Jean-Claude VanDame et voilà...je suis un Ultraviolet et on va jouer dans quelques jours contre la Libap. Pour moi c'est un rêve que ce réalise, un a cocher sur ma liste de rêves (et y'en a d'autres en cours)
J'aime à croire qu'a l'image de mon animal totem, je suis discret et ne fait jamais trop de bruit. C'est à peine si on me remarque. Mais j'avance...Oh pas bien vite, mais surement. Mais pattes sont solides et me porteront aussi loin que possible, sans faire de bruit, au côté de la plus belle des meutes.

Mon moment de déclic.....?
Je ne sais pas exactement QUAND il a eu lieu...en fait je ne sais pas s'il y vraiment EU un déclic, ou si j'ai toujours su, tout simplement, que j'avais une passion pour le théâtre. Déjà petit je passais mon temps à créer des comédies musicales avec mes cousins, et on les jouait devant nos parents pour Noël ; j'étais auteur, acteur et metteur en scène tout à la fois et j'adorais ça !...mais l'impro était encore pour moi un monde inconnu -eh oui- !

Je me souviens d'avoir rencontré Ombeline et Olivia lorsqu'on était en 5ème, on avait toutes les trois 11 ou 12 ans (mince, ça fait déjà 4ans !!!) ; et je me souviens de leur avoir souvent dit que j'en avais un peu assez du thâtre classique (qui était l'une de mes activités), que je voulais du nouveau...mais alors dites-moi pourquoi j'ai mis autant de temps à accepter d'aller voir un match d'impro avec elles ! Un an de patience, avant de franchir pour la première fois les portes de la MDJ pour assister à un match Majestic/Citron . Olivia était coach, et c'est peut-être ce qui m'a motivée...je n'étais pas forcément tentée par les nouvelles choses à l'époque
Bref je débarque comme une fleur (et sans argent ; la totale ! ) et pis j'ai vu un jeu que je ne connaissais pas et que je n'oublierai plus ! C'est un jeu à la fois surprenant et distrayant, à la fois passionnant et effrayant...et les deux heures de match sont passées à toute allure. je suis ressortie un peu chamboulée par les rimes, fables et histoires sans paroles que j'avais découvertes. Mais ce fut une expérience -comment on dit déjà?- inédite : l'année suivante je me suis inscrite dans le même cours d'impro qu'Olivia !!!!

Et puis pendant cette année je me suis plusieurs fois demandé si je n'allais pas arrêter en cours de route ; je me trouvais nulle, et il faut savoir que souvent cet argument suffit à me décourager ! Toute l'année j'ai vécu dans l'angoisse du match de fin d'année, durant lequel (je n'en doutais pas) j'allais me rétamer royalement. Même la veille du match j'avais l'impression d'avoir autant d'expérience qu'au début de l'année , ce qui veut tout dire.
Bref et puis le match arrive ; je suis dans l'équipe du premier match, avec Georges comme capitaine.L'arbitre Batthieu Malay nous fait un brieffing rapide qui m'a marqué : "Dans la patinoire, en réserve, n'oubliez pas que je suis votre ami". Notre équipe est rentrée dans la patoche face aux Ultraviolets...et boum, je me suis réveillée 2heures plus tard. je n'avais jamais vécu ça, et mes amis m'ont dit qu'ils ne m'avaient jamais vue comme ça.

c'est peut-être là que s'est réellement produit le déclic...je ne le saurai jamais mais tant pis ! je ne veux pas m'apesantir sur le passé, parce que lje préfère aller de l'avant : 'impro ça se travaille et je suis loin d'avoir fini mon boulot

difficile à dire !!! merci Amé j'adore tes questions je rigole bien sûr
A vrai dire j'ai du mal à m'en rappeler, je me demande si tout ne s'est pas fait progressivement . . .
Il y a bien sûr eu le premier match d'impro qui était si magique (et Aurélia qui était teeellement chouette ^^) et puis le premier cours, évidemment, où tous les autres était dans un monde à part que je ne pouvais pas atteindre, et pourtant dans lequel je voulais entrer.

En fait si, je crois que mon déclic c'était mon premier cours de deuxième année avec Ombeline. D'un coup j'ai eu l'impression de faire partie du groupe et de savoir faire quelques trucs, trois fois rien mais déjà bien plus qu'avant les deux mois de vacances !!!!!!
Mon déclic avec l'impro pour moi c'était le déclic avec mon équipe finalement ^^ merci à eux d'être là, merci à Aurélia , merci à tous ceux qui ont joué avec moi et avec qui je me suis toujours amusée, et encore à tous ceux qui me repêchent au cours du Mardi soir quand j'en ai besoin . . .

Pascal un petit clin d'oeil puisque le loup est aussi mon animal de référence.
Il n'y a rien de plus beau et déjà toute petite je tranais mes parents au zoo pour en voir, ma peluche favorite qui mez suis depuis des années est un loup.
Je tenais à te remercier de ce descriptif sur notre animal quadripode, que je connais peu malheureusement.
Alors si tu veux me raconter la vie des loup à la manière de arte je serais ravi de venir boire tes paroles.

Bises

Formidable, Olivia s'est inscrite sur le forum !!!
Ah c génial !!!!

Aurélia, je voulais te mettre pleins d'images de loups super beaux mais je ne sais pas comment qu'on fait pour coller des photos sur ce p.... de forum.

Tu écris un message et tu fais "heberger une image dans les options de mise en forme au dessus de la fenetre d'ecrire du message et tu créer un petit compte rapidos sur l'hebergeur d'image !!
voilà

bisous
ask me I am the boss of the website !

???

https://servimg.com/view/11966542/1

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Voilà c'est ici que mes compétence en informatique s'arrètent.