Les grands moments de solitude

Malgré toutes éloges que l'on peut faire sur ce jeu, il a eu dans nos vies d'improvisateurs à tous et chacun, au moins UN grand moment de solitude. Bien sur il y en a eu plus d'un mais commencons par en partager quelques uns.

Sur le coup, on a pu le vivre mal mais après coup qu'est ce qu'on a pu en rire.
Alors à vos claviers.
Partageos ensemble un grand moment de solitude dans la patinoire !

Mon moment de solitude sur la patoche...
Premier match , note équipe avait décidé que si il sortait la chantée, j'y allais.
Donc, évidement, première improvisation , "Catégorie : Chantée" je sentais mon cœur battre très vite, mais je devais quand même aller sur la patinoire.
Donc, j'entre par la petite porte grincente, et je me retrouve ne face d'un certain Bob, mais, évidemment, je prends la parole le premier, et je dis bien prendre la parole, et non "chanter" je ne m'en rends pas compte sur le coup, mais, juste après, je me rends compte de la boulette, ce ne fût pas un grand moment de solitude à proprement parlé, mais, quand même :O.
Et puis, là mode à ce moment là c'était Grand Corps Malade, donc... ptêt que j'étais pas si à coté de la plaque :°)

Solitude est un bien grand mot! A l'époque je viens a peine de monter cette LIABC flambant neuve et les joueurs ne sont pas tous d'un volontariat inoxydable. Improvisation COMPAREE. on passe en second et la je ne me souviens plus du titre mais nous étions parti sur l'idée de frère siamois tout le coaching reposais dessus et au moment du sifflet pour rentrer dans la patinoire, la joueuse qui devait partir avec moi me fait un magnifique NON et reste sur le banc! alors je démare une autre impro en graissant une porte ( quand je suis dans la merde je graisse des portes. je monte dans un grenier j'ouvre une malle et la une de mes joueuses jaillit du banc et se met devant moi avant que je n'ouvre cette malle. je me dis "Chouette une idée de l'aide". et bien non elle fait un RESSORT. elle sort de la malle en faisant "schboing schboing" puis traverse toute la patinoire en faisant "schboing schboing schboing schboing" avant de retourner se mettre en réserve
Merci la vie!

Solitude est un bien grand mot! A l'époque je viens a peine de monter cette LIABC flambant neuve et les joueurs ne sont pas tous d'un volontariat inoxydable. Improvisation COMPAREE. on passe en second et la je ne me souviens plus du titre mais nous étions parti sur l'idée de frère siamois tout le coaching reposais dessus et au moment du sifflet pour rentrer dans la patinoire, la joueuse qui devait partir avec moi me fait un magnifique NON et reste sur le banc! alors je démare une autre impro en graissant une porte ( quand je suis dans la merde je graisse des portes. je monte dans un grenier j'ouvre une malle et la une de mes joueuses jaillit du banc et se met devant moi avant que je n'ouvre cette malle. je me dis "Chouette une idée de l'aide". et bien non elle fait un RESSORT. elle sort de la malle en faisant "schboing schboing" puis traverse toute la patinoire en faisant "schboing schboing schboing schboing" avant de retourner se mettre en réserve
Merci la vie!

Est il encore nécessaire de raconter ce grand moment brestois?
Allez encore une fois pour le plaisir.

Nous sommes donc partis jouer chez nos amis brestois, à l'accueil chaleureux et aux rillettes de porc généreuse bien que bruyantes.
C'est là ma deuxième ou troisième année d'impro. Une mixte est tirée surlaquelle je pars en lead avec un coaching mémorable: je suis sur mon ordinateur portable en train de visiter des sites et de cliquer donc sur ma souris.

Je me place coté gauche de la patoche, ma souris à la main dans l'attente de voir ce qui arrive en face. Et là je n'ai pas compris ce qui est arrivé en face, si ce n'est tous les joueurs de brest qui rentre les uns après les autres, un défilé d'entrées qui se succèdent et repartent aussi vite, n'apportant pas grand chose, servant leur équipe.
Là comme bloquée je regarde mon banc pleine de desespoir leur demandant du regard "Vous allez rentré bande de @)_'-@"%µµ§$ pour m'aider?" Et ils me regardent l'air compatissant "On peut vraiment rien faire là pour le coup"

Alors n'écoutant plus personne je me dis que l'imprimante à besoin d'un peu de papier "Ah tiens l'imprimante n'a plus de papier, je vais en remettre", y voyant une porte de sortie, je tente de me baisser sous le bureau invisble pour aller en remettre ou plutot pour me barrer en reserve et là mon équipe me fait signe que y'a pas moyen, car plus personne de notre equipe sinon.
Un message clair qui voulait dire t'es là et tu vas devoir y rester un peu plus.

Après c'est un grand flou, je me souviens peu de ce qui s'est passé. Je sais que je suis restée là à cliquer "clic clic clic" en vain, une larme au coin des yeux et le regard au loin plongé dans celui d'un spectateur, compatissant qui avait l'air de me dire "on est désolé nous aussi"
Coup de sifflet et fin de l'impro.
Les amis brestois se sont excusés pour ce grand moment de solitude, des clic et une grande claque !

Merci à vous le monsieur du quatrième rang, brun, qui avez partagé ma solitude !

Tournée au Québec avec la LIP, février 2004.
Match face à la CLUE de Victoriaville, qui joue avec un décorum adapté du Cluedo (les joueurs en face ont les noms et les couleurs des personnages du célèbre jeu de société).
L'arbitre tire une "zapping télé", et une des chaînes doit proposer des épisodes de "Séraphin". Pas le temps de réagir sur le banc, c'est à moi qu'échoit cette catégorie mystérieuse.
Un instant plus tard, en réserve avec Mlle Rose (je crois), je me fais confirmé que Séraphin n'est pas un cousin éloigné du canard Saturnin, mais bien une série populaire du Québec. La joueuse m'explique rapidement que Séraphin râle tout le temps, s'en prend à sa femme... Histoire d'être dans le ton elle fera Séraphin et moi sa femme.
L'arbitre nous pointe du doigt nous jaillissons. La joueuse s'adresse à moi et... Je ne comprends pas un traître mot de ce qu'elle raconte. Rien, que dalle, nib ! Je reste planté sur scène quasimment immobile. L'arbitre écourte mon suplice, en "zappant sur une autre chaîne". Hélas il me faudra y retourner une fois, avec une nouvelle et totale incompréhension devant tant de jargon québecois.
Notre troisième passage sera sauvé par mon idée lumineuse : "Seraphin à Paris", ou je me retrouvais donc dans le rôle d'un taxi parisien face à Séraphin et où je pouvais enfin jouer un peu.