Découragement... j'aime
ce mot et en même temps
je le déteste
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c'est un sentiment qui m'envahit presque tous les jours; je suis quelqu'un de motivée, qui sait ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas...mais lorsque je me lance dans une activité, dans un travail, dans une recherche... j'ai besoin de résultat, j'ai besoin de savoir que mon travail n'a pas été inutile, qu'il est peut-être même de qualité.
il paraît que ça s'appelle la VANITE mais malheureusement j'ai tjs fonctionné comme ça.
et en impro, ça m'est arrivé très (TROP) souvent.
résumons: j'ai intégré
pour ma première année un groupe d'ados dans lequel jouait une de mes meilleures amies, Olivia. Par timidité (à cause de nos relations mais aussi de son talent) j'ai très vite eu le syndrome du cul collé au banc
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et ça ne rate jamais, dans ces cas-là on se sent vite très nulle.
pour ma troisième année j'intègre le groupe des ultraviolets, qui sont tous des pointures. Ajoutez à cela qu'ils bouffent toutes les impros, et te laissent à peine le tps d'y goûter. Comme dit Lionel : "à toi de te faire ta place"
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et donc on se sent très vite en dessous des autres, et on se dit qu'on n'arrivera jamais à leur niveau, ni même au quart du dixième de leur niveau
si j'ai un conseil à donner pour des personnes qui sont dans mon cas, c'est d'abord de se lier avec les autres personnes du groupe. si je ne m'entendais pas aussi bien avec les ultras, jamais je ne pourrais me détendre et penser à faire une impro correcte devant eux.
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quand on ne connait pas les autres et qu'on ne fait pas l'effort de les connaitre, on porte constamment un masque: on ne peut pas en endosser un 2ème pour les impros, donc on ne peut pas jouer proprement.
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quand on s'entend bien avec les autres, au point de ne pas craindre le ridicule avec ou sans eux, là on peut se lancer sans arrière pensée dans une impro, et se laisser porter. le reste vient avec la pratique et la persévérance.... je crois !